• KGLPMEV La Liberté du Regard Caché

    L’histoire de Jules, à la recherche de jouissance

    Jules vivait dans un monde qui semblait constamment l'ignorer. Chaque jour, il se sentait plus écrasé par la réalité. Ses rêves, ses passions, ses émotions étaient comme des trésors cachés qu’il n’arrivait pas à offrir au monde. Il vivait dans une sorte de cage invisible, un endroit où il était sous-estimé, ignoré, comme un billet de banque froissé que l'on néglige et jette, sans même y penser.

    Mais, au fond de lui, Jules avait cette envie brûlante : il voulait vivre, goûter à la jouissance de la vie, ressentir cette euphorie intense qui viendrait de la reconnaissance de sa véritable valeur. Il rêvait d'un instant où il serait vu pour ce qu'il était vraiment, où son existence ne serait pas un simple détail parmi tant d'autres.

    Un soir, alors qu’il se trouvait seul dans son appartement, il se regarda dans le miroir. Il ne pouvait plus supporter cette sensation de vivre dans l’ombre. Il se leva brusquement, le cœur battant, les mains tremblantes. Il se rendit dans la rue, sans but précis, juste un besoin de ressentir quelque chose de plus fort, de plus vivant.

    Il aperçut alors un groupe de personnes qui riaient, échangeaient des regards complices, et au centre, une femme dont le sourire brillait comme un phare. Elle semblait exister dans un autre monde, un monde où tout était possible, où la joie et la jouissance étaient accessibles. Il se sentit attiré par cette énergie, comme si sa propre lumière, cachée depuis trop longtemps, pouvait enfin se révéler.

    Il s’approcha sans y réfléchir, attiré par cette femme et par ce qu’elle représentait. Elle le regarda et, sans dire un mot, lui offrit un sourire. Un sourire qui, pour la première fois, lui donna l’impression d’être vu, d’être désiré, d’être une partie importante de quelque chose de plus grand. Ce sourire ne le faisait pas seulement se sentir reconnu, mais aussi vivant, entier. C’était un instant d’extase, une jouissance pure qui le libérait de ses chaînes invisibles.

    Dans cet instant suspendu, Jules sentit qu’il n’avait plus besoin de prouver sa valeur. Il la ressentait déjà. Il se rendit compte que la jouissance ne venait pas de l’approbation des autres, mais de sa propre capacité à s’accepter et à s’épanouir. C'était dans la liberté de se donner à soi-même sans attendre l'approbation des autres. C'était dans cette joie intime de savoir qu’il était digne de la vie, digne d'une jouissance qui ne dépendait de rien d'autre que de lui-même.

    Il décida de quitter ce groupe, mais son esprit était désormais en paix. Il n’avait plus besoin d’être vu par tous, mais par lui-même. La jouissance, il l’avait trouvée, et elle ne dépendait plus d’une validation extérieure. C’était celle de son propre être, de ses propres désirs. Le reste, il le laissait derrière lui.

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