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L’amitié et la solidarité entre nous à La quête de liberté et d’identité
Par EMOSIONEAU dans Accueil le 15 Juillet 2018 à 12:57Jouissance de la Liberté
Je ferme mes yeux, mon téléphone affiche minuit. Demain est un autre jour. Un autre jour où je vais encore me perdre, où je vais peut-être trouver des réponses, mais aussi en créer de nouvelles questions. Je stresse déjà. J'espère être avec ma bande. Ils sont mes amis, ceux qui me connaissent sans juger, ceux qui me suivent dans les moments sombres et les moments légers. Nous formons un groupe inséparable, mais parfois, on se perd dans nos bêtises. C’est un peu ça, la jeunesse, non ? Faire des erreurs, mais se relever toujours, ensemble.
Je suis partie loin de mon ancienne vie, loin de cette misère, loin de ce monde qui m’étouffait. Parce que tout ça, je ne pouvais plus le supporter. Mais aujourd'hui, je sens que je suis prête. Je suis prête à vivre ce qui vient, même si ce n’est pas parfait. J’ai rencontré d’autres personnes. Des gens qui m’ont montrée que la vie n’était pas toujours cette quête effrénée de plaisir. Que parfois, la souffrance et la douleur, ça fait partie du chemin. Et qu’il ne faut pas avoir peur de ça. Parce que c’est dans cette souffrance que l’on se forge, que l’on trouve sa vraie liberté.
Les mauvaises expériences… je les ai eues. Ce garçon que j’ai aimé depuis des années, je l’ai vu disparaître dans un tourbillon d’illusion. Il a été ma première fois, il a été ma première douleur aussi. Fumer un joint avec lui, c’était comme vouloir échapper à ce que j’étais vraiment. Et ma première fois avec lui, ce n’était pas comme je l'avais imaginé. C'était rude, flou, une expérience où j'ai cru que je me perdais. Mais j'ai appris à vivre avec ça. La douleur m'a fait grandir, mais ce n'est pas ce que je voulais au départ. C’est un autre moment que j’ai dû accepter.
Mais comment y arriver autrement ? Comment se libérer des chaînes qu’on s’est nous-mêmes mises ? Je ne savais pas. Et pourtant, je l’ai fait. À force de me perdre dans ce garçon, j’ai compris qu'il fallait une carapace. Il m’a appris à protéger mon cœur, à ne plus laisser tout le monde l’approcher. Il m’a fait croire que c’était ça, l’amour. Mais, au fond, ce n'était qu’un leurre. À chaque fois que je croyais que je pouvais m’en sortir, il était là, prêt à me faire tomber à nouveau.
J'ai vécu des hauts et des bas, bien sûr. Qui n’a pas vécu des moments où tout semblait sombre, où on ne savait plus qui on était ? La vie n’a jamais été simple. Mais je suis encore là, et j’ai trouvé ma voie. Parce que même si la douleur était présente, il y a eu ces instants de liberté, ces éclats de lumière où je sentais que, pour la première fois, je n’étais plus enfermée. Je me sentais vivante. Vraiment vivante.
Et aujourd’hui, ma vie ne se résume plus à tout ça. Je ne suis plus celle que j’étais. J’ai choisi de me libérer, de vivre pour moi. Pas pour ce que les autres attendent de moi. Pas pour ce que ce garçon attendait de moi. J’ai choisi de vivre ma vie, de sentir ma liberté. Parce qu’au fond, c’est tout ce que je voulais.
Tu sais, je n’ai pas besoin de tout ça. Ni des autres, ni de cette image que j’ai renvoyée pendant si longtemps. Je veux juste vivre, respirer, être moi, libre de tout. Et c’est tout.
Tu as aimé ? Alors aime…
PS : Il faut aimer, pour moi. Merci si tu acceptes. Et bonne soirée.
- JOUIBRULANCE
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