"Les frontières du désir"
Tout a commencé par un mot, ou plutôt par un non-mot. Tu me regardais, tes yeux cherchant quelque chose que je ne comprenais pas encore. Et ce silence entre nous, cette absence de parole, était déjà plus lourd que tous les mots possibles. Tu as fait un pas vers moi, et je savais que tout serait différent. Parce qu'entre toi et moi, il n'y avait pas de place pour les simples conventions du langage. Nos corps se parlaient avant même que les mots n’apparaissent.
« Tu veux savoir ce que je ressens ? » tu m'as demandé. C'était une question qui n'en était pas une. Tu savais très bien que je le savais déjà, que tu le savais déjà. Mais à cet instant, les mots prenaient une autre forme. Ils n’étaient pas là pour expliquer, mais pour résonner.
Je n'ai pas répondu immédiatement. Je t'ai juste regardé. Et c’était suffisant. Les mots n’avaient pas besoin de se former. Il y avait autre chose dans l’air, quelque chose de plus profond, de plus intime, qui nous traversait sans qu’on ait à l’exprimer. La jouissance n'était pas une simple question d’organe ou de plaisir éphémère, non. Elle était présente là, dans chaque frôlement, dans chaque regard, dans chaque soupir qui n’avait pas besoin de se prononcer.
Tu as pris ma main, et dans ce geste, il n’y avait pas de question, ni d'attente. Juste une certitude. Nous étions déjà au-delà des mots. Nous étions dans l’essence même du désir. Celui qui ne se définit pas, qui n’a pas de contours précis, qui se nourrit de l’instant et qui se déploie dans l’intensité du corps.
Je t’ai suivie, guidé par cette pulsion qui nous animait tous les deux, et je me suis laissé emporter. Nos corps se sont entrelacés comme une danse sauvage, où la gravité semblait nous avoir abandonnés. Et dans cette absence de poids, le langage devenait flou. Il n’avait plus de place, plus de fonction. Chaque mouvement, chaque caresse devenait un mot à part entière, un cri inarticulé, un écho de quelque chose que nous ne pouvions saisir mais qui nous possédait entièrement.
Les frontières du langage s’effondraient. Tu murmurais quelque chose, je n’en étais même plus certain. Peut-être le simple bruit de ta voix m’avait fait frémir, mais ce n’était pas important. Ce qui comptait, c’était que je comprenais ce que tu voulais, sans avoir besoin de l’entendre. Tu voulais que nos corps parlent à la place des mots, que la jouissance soit ce moment où le désir se fonde dans un tout plus grand, un tout où l’intellect et la conscience disparaissent.
Je te sentais au plus près, au plus intime, comme si chaque fibre de mon être ne faisait plus qu’un avec la tienne. Le désir que tu portais n’était plus une simple émotion ou un instinct. C’était une force irrépressible qui se nourrissait de l’absence de parole, de l’absence de compréhension. Tu étais là, tout simplement, et moi aussi.
Et dans cette jouissance-là, il n’y avait pas de séparation. Ni toi, ni moi, ni les mots, ni les silences. Il n'y avait que l’instant, ce flux continu d’échanges corporels, sensoriels. Le langage se dissipait dans l’air, il devenait superflu. La jouissance ne se laissait pas capturer par les concepts, par les théories. Elle ne pouvait être qu'une expérience vécue, au-delà de tout ce que le discours pouvait contenir.
Tout à coup, tout semblait s’arrêter. Le silence, lourd et profond, emplit la pièce. Mais il n’y avait ni angoisse, ni manque. Juste une reconnaissance tacite. Nous n’avions pas besoin de nous expliquer. Parce qu’au fond, tout avait été dit, tout avait été vécu dans cette danse de corps, dans cette alchimie silencieuse.
C’était ça, la jouissance ultime. Elle ne résidait pas dans ce qui pouvait être dit, mais dans ce qui restait entre nous, flottant, dans l’espace entre les mots. Là où tout était ressenti sans avoir à être formulé. Là où le désir, le langage et la jouissance n’étaient plus que des extensions du même tout.Par
CHAND0ISSONS dans
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6 Septembre 2018 à 01:02
CHANTE CE CHANTS DE BIEN COMBINER cette Comptines à mimer, avec des gestes et des jeux de doigts pour apprendre à découvrir ce nouveau son ... les partitions et les illustrations pour chanter en jouant avec les mots...Cette chanson a été écrite, par toi et de penser à moi... pour t'aider à l'apprentissage du nom des doigts de la main d'intègré la collection du nouveau son... ...
CHANTE:
((((aaaaaAAAAAAAAAAAAh!!!! ALLUME METS TE...JE TE PLUMERAIS LA TETE....))))
VIENS ENCORE TE BERCER EN CETTE Berceuse de réve en Jeux de doigts : malaxe la petite tète, Minette chatounette, tes jolis yeux Alouette, gentille clitonnette...pour EMOSIONEAU